Les mouvements sociaux et notamment la pénurie de carburant impactent plus de 70% des entreprises françaises*, au travers de l’absence ou du retard des salariés (22%), des difficultés de livraison (58%) ou d’approvisionnement (47%). 27% des PME déclarent même craindre de devoir stopper leur activité.
Tandis que des menaces planent sur les transports publics et l’électricité, les dérapages se multiplient allant même, en Haute-Loire, jusqu’à des actes de sabotage privant entreprises et particuliers de réseau téléphonique et d’accès internet, au mépris des règles de sécurité les plus élémentaires.
Dans ce contexte, les chefs d’entreprise* sont 92% à réclamer que les pouvoirs publics débloquent les barrages.
Il est en effet urgent de ne pas laisser pourrir la situation et de ne pas donner le sentiment que l’Etat est fort avec les faibles et faible avec les forts, qu’un syndicaliste peut tout se permettre tandis qu’un patron de TPE/PME est poursuivi à la moindre incartade.
En outre, et pour qu’une minorité cesse de prendre la France en otage, la CGPME réclame l’instauration d’un service minimum applicable au secteur de la production et de la distribution de produits énergétiques, qu’il s’agisse d’énergies fossiles ou d’électricité.
*enquête flash à choix multiples réalisée le 25 mai 2016 auprès des adhérents de la CGPME.