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Journal Hebdomadaire CPME78 - 30 Avril au 6 mai 2022


  1. La croissance économique est nulle au 1er trimestre 2022

  2. Trois quarts des Français estiment que les prix des biens alimentaires ont fortement augmenté

  3. Le résultat d’exploitation des industriels de l’automobile bondit de 168 % en un an, à 134 Md€

  4. La banque américaine Citi renforce sa présence en Île-de-France et va recruter 35 banquiers privés

  5. La fréquentation des stations de ski est en hausse de 4 % par rapport à la situation prépandémie

  6. L’inflation de la zone euro s’établit à 7,5 % sur un an

  7. L’UE souhaite encadrer les subventions des États non-européens pour aider leurs entreprises



Elle était initialement prévue par l’Insee à 0,3 %. Ce ralentissement de la croissance est favorisé par un haut niveau d’inflation (4,8 % en glissement annuel). L’inflation est portée par la hausse des prix de l’énergie (+ 26,6 % en un an). L’augmentation des prix des biens alimentaires (+ 3,8 % en glissement annuel en avril vs + 2,9 % en mars), des services (+ 2,9 %) et des produits manufacturés sont aussi à noter. Les économistes du cabinet Asterès ont calculé que la hausse des prix alimentaires va handicaper les ménages d’entre 0,4 % et 1,1 % (168 à 421 €) de pouvoir d’achat. L’impact serait trois fois plus fort pour les 10 % les plus pauvres par rapport aux 10 % les plus riches. Ces hausses de prix ont handicapé la consommation (- 1,3 % au premier trimestre, dont - 2,5 % de dépenses alimentaires), ce qui a contribué à diminuer les prévisions de croissance.



A 76 %, cela constitue une hausse de 12 points de pourcentage par rapport au dernier sondage début février.

Le rapport d’Elabe indique que les prix de l’énergie ont aussi fortement augmenté pour les Français (64 % des répondants citent le prix du chauffage et 62 % le prix à la pompe).

La baisse de pouvoir d’achat des Français serait due au niveau des salaires et des retraites pour 54 % des sondés (+ 8 points). 53 % relèvent le poids des dépenses fixes (logement, facture, énergie).

Les mesures intégrées dans certains programmes présidentiels sont plébiscitées par les sondées, notamment l’augmentation des retraites, la pérennisation des mesures énergétiques, ainsi que les baisses de TVA sur les carburants de 20 % à 5,5 % et sur les produits de première nécessité.


Le résultat d’exploitation des industriels de l’automobile bondit de 168 % en un an, à 134 Md€


Ce chiffre (produits moins charges des facteurs de production) est bien plus élevé que le meilleur résultat de la décennie précédente (100 Md€ en 2017) selon EY.

La marge d’exploitation des constructeurs automobiles était de 8,5 % l’an dernier, soit à un niveau bien plus élevé qu’en 2017 (6,3 %), point haut de ces dernières années. Le constructeur le plus performant est Tesla (12,1 % de marge).

Stellantis se classe 4ème (10,4 %).

Cette performance a paradoxalement été rendue possible par la pénurie de composants. Les entreprises ont profité de la situation pour réduire leurs coûts. Elles ont baissé leurs dépenses de R&D (-7 %), leurs frais commerciaux et leurs coûts de structure, tout en augmentant les coûts des véhicules, l’offre étant bien inférieure à la demande.

Dans le même temps, les ventes de voitures et d’utilitaires légers ont baissé de de 15,3 % entre 2019 et 2021 (63,5 millions en 2021).




Ses concurrents Goldman Sachs et Barclays avaient ouvert des bureaux parisiens pour les activités de banque privée en 2021.

La banque qui traitait jusqu’ici ces opérations depuis le Luxembourg souhaite se rapprocher de ses clients, avec un ticket d’entrée de 5 M€, notamment sur les questions fiscales.

Les effectifs de l’institution financière américaine sont passés de 160 à 300 personnes à Paris depuis 2018. Le mouvement devrait s’amplifier dans les années à venir selon Cécile Ratcliffe, responsable France de Citi.




La fréquentation des stations de ski est en hausse de 4 % par rapport à la situation prépandémie.


La hausse du nombre de journées skieurs évaluée par Domaines skiables de France est même de 10 % dans les Vosges ou les Pyrénées.

L’hôtellerie profite de cette saison dynamique avec un taux d’occupation des lits de 69 % (niveau de 2019-2020 avant le premier confinement).

Une nouvelle clientèle, jeune et citadine, aurait remplacé l’absence d’une partie de la clientèle étrangère.

Cette nouvelle clientèle a pris 10 % des cours de ski, soit autant que les adultes confirmés. Plus globalement, 75 % des stations de ski ont vu une augmentation de leur clientèle française.



Selon les données d’Eurostat, elle progresse de 0,1 point sur un mois.

Les prix de l’énergie sont 35 % plus hauts qu’un an auparavant (+ 44 % en mars), ceux de l’alimentation 6,4 % plus élevés (+ 5 % en mars), suivis par ceux des biens industriels (+ 3,8 % vs + 3,4 % en mars) et des services (+ 3,3 % vs + 2,7 % en mars).

Les analystes d’HSBC estiment que le revenu réel des ménages pourrait baisser de 5 points en 2022 par rapport à 2021.

Cette hausse des prix entraîne une forte incertitude du côté des ménages, ce qui les conduit à moins consommer.

La baisse de la consommation, couplée au déclenchement des hostilités en Ukraine, a un impact fort sur la croissance de la zone euro, qui ne progresse que de 0,2 % au T1 2022 (le PIB italien baisse même de 0,2 %).



Le Conseil de l’UE présentera un texte au Parlement avec ces dispositions dans les prochaines semaines.

La Commission pourrait examiner toute activité bénéficiant d’une subvention d’un pays tiers dans le cadre d’une opération de concentration ou d’un marché public de grande ampleur. Les seuils de notification seraient à 600 M€ pour les concentrations et 300 M€ pour les marchés publics.

Ce mécanisme de contrôle des aides d’Etat existe déjà pour les pays membres (exemple de l’Irlande avec Apple).

Cette décision fait écho à l’adoption d’un texte en mars qui sanctionne les entreprises étrangères des pays qui ferment leur marché public et demandent à entrer sur le marché public européen.




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