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Journal Hebdomadaire CPME78 - du 2 au 8 Juillet



1 - 220 000 ménages qui pouvaient emprunter en 2021 ne pourraient plus aujourd’hui


2 - 42 % des chefs d’entreprises de TPE-PME s’attendent à une hausse de leur activité cette année


3 - Depuis 2011, l’encadrement du marché de l’électricité a réduit de 7 Md€ les bénéfices d’EDF


4 - Les levées de fonds des fintechs en France s’élèvent à 2 Md€ sur le premier semestre


5 - Le taux de recyclage des emballages ménagers est de 72 % en 2021, en progression de 3 points


6- L’Union européenne veut simplifier les introductions en bourse des entreprises du numérique


7 - Le commerce extérieur allemand est déficitaire en mai pour la première fois depuis 1991 à - 1 Md€


8 - Les Américains cherchent à recruter 90 000 personnes dans le secteur des semi-conducteurs



1 - 220 000 ménages qui pouvaient emprunter en 2021 ne pourraient plus aujourd’hui

Le courtier en ligne Pretto estime que 18 % des projets financés en 2021 seraient rejetés si les demandes avaient eu lieu en juin 2022. Ce taux serait de 30 % pour les ménages avec un revenu mensuel de moins de 3 000€ contre 13 % pour les ménages avec un revenu de plus de 5 000€ par mois. 60 000 ménages n’auraient plus été finançables car dépassant le taux d’usure (taux maximum des prêts fixé chaque trimestre par la Banque de France), et 160 000 ménages auraient été évincés du fait de la limite du taux d’endettement maximum de 35 % autorisé par le Haut conseil de stabilité financière (HCSF). La capacité d’emprunt des ménages pourrait reculer de 12 % d’ici la fin d’année.



2 - 42 % des chefs d’entreprises de TPE-PME s’attendent à une hausse de leur activité cette année

Selon une enquête réalisé entre mi-mai et mi-juin, l’activité résisterait à la conjoncture économique plutôt défavorable. Seuls 17 % des TPE-PME s’attendent à une réduction de leur activité. Leur chiffre d’affaires devrait augmenter en moyenne de 4,9 % en 2022, contre 7 % en 2021. L’activité pourrait progresser dans les secteurs de l’industrie et des services, contrairement au commerce et à la construction où l’activité régresserait. Ces deux secteurs sont affectés par la guerre en Ukraine et les confinements chinois. L’emploi progresserait dans les TPE-PME (21 points, + 2 points sur un an). L’investissement est stable, 45 % de ces entreprises envisagent d’investir contre 44 % un an plus tôt.

3 - Depuis 2011, l’encadrement du marché de l’électricité a réduit de 7 Md€ les bénéfices d’EDF Selon le rapport de la Cour des comptes, les revenus de la production nucléaire restent toutefois supérieurs de 1,8 Md€ aux coûts sur les dix dernières années en dépit de ce manque à gagner conséquent. Le tarif ARENH (Accès Régulé à l'Électricité Nucléaire Historique, qui permet à tous les fournisseurs alternatifs de s'approvisionner en électricité auprès d'EDF dans des conditions fixées par les pouvoirs publics, afin de diminuer les barrières à l’entrée) ne permet pas selon la Cour de réguler efficacement les prix, ni de de diversifier la production d’énergie, EDF assurant encore 85 % de la production nationale. La Cour estime que l’arrivée à échéance des autorisations européennes relatives à l’ARENH fin 2025 devrait conduire les pouvoirs publics à renouveler la stratégie énergétique.

4 - Les levées de fonds des fintechs en France s’élèvent à 2 Md€ sur le premier semestre 2022

Selon France Fintech, cela représente une augmentation de 27 % par rapport à 2021. La progression est toutefois bien moindre qu’en 2021, qui représentait le triple des levées de fonds cumulées de 2020 et 2019. La remontée des taux et les incertitudes liées à la situation internationale entraîne une baisse du niveau des tickets des levées de fonds. En juin, le ticket moyen était de 8 M€ contre 22 M€ sur l’ensemble du semestre. Le secteur compte 11 licornes, dont 3 nouvelles en 2022.



5 - Le taux de recyclage des emballages ménagers est de 72 % en 2021, en progression de 3 points

L’objectif des 75 % serait raisonnablement atteignable. 89 % des sondés trient généralement leurs déchets et 51 % le font systématiquement. En volume, le tri représente 54 kg par an par personne, soit un volume total de 139 000 tonnes d’emballages triés et recyclés en plus par rapport à 2020. 2,2 millions de tonnes de CO2 n’ont pas été rejetés dans l’atmosphère grâce au tri, soit les rejets d’un million de véhicules sur un an, et 19 milliards de litres d’eau ont été économisés. Dans les entreprises, le taux de recyclage par les industriels de l’acier est de 100 %, 88 % pour le verre, 72 % du carton (+ 7 points en un an), 58 % de l’aluminium et seulement 30 % du plastique (seuls 65 % du plastique est recyclable, et les règles pour le recyclage du plastique nécessiteraient une harmonisation).



6 - L’Union Européenne veut simplifier les introductions en bourse des entreprises du numérique

La Commission européenne présentera un Listing Act pour réduire les obligations juridiques et souhaite réunir les business angels pour les inciter à financer davantage les jeunes pousses. La Commissaire européenne chargée de la Recherche, Mariya Gabriel, a présenté 25 points pour stimuler les start-up et scale-up, estimant qu’il n’y avait pas suffisamment de licornes européennes. La Commissaire suggère que les start-ups européennes aient davantage recours au capital-risque et moins aux prêts classiques pour se financer. Le cadre normatif pourrait évoluer, notamment sur les aides d’État, afin de favoriser des financements.

7 - Le commerce extérieur allemand est déficitaire en mai pour la première fois depuis 1991 à - 1 Md€

C’est notamment dû à la hausse du prix des hydrocarbures. Du fait des sanctions envers la Russie, les exportations allemandes vers ce pays ont chuté de 30 % entre janvier et mai 2022, quand les importations russes ont augmenté de 55 % avec la hausse des prix des hydrocarbures. Au total, la valeur des importations a augmenté de 12 % entre décembre 2021 et mai 2022 quand les volumes ont baissé de 2 %. La stratégie « zéro COVID » de la Chine a également entravé les exportations allemandes, tout comme les désorganisations sur les chaînes d’approvisionnement et les problèmes de recrutement. 77 % des industriels allemands ont des difficultés à recruter contre 53 % en moyenne dans la zone euro.

8 - Les Américains cherchent à recruter 90 000 personnes dans le secteur des semi-conducteurs

Alors que la pénurie de ces produits pénalise l’économie mondiale (notamment l’automobile), tous les pays producteurs manquent de main d’œuvre. En Europe, ce sont 455 000 personnes qui travaillent dans ce domaine mais il faudra recruter pour absorber le Chips Act qui prévoit de quadrupler la production en 10 ans. Cette pénurie de main d’œuvre, notamment pour les ingénieurs, est due à une image très industrielle du secteur (supplanté par la tech et les entreprises de logiciel). Pour faire face à cette pénurie, il faudrait notamment créer de nouvelles formations en Europe et aux Etats-Unis, celles-ci étant à ce jour insuffisantes du fait de la prépondérance des activités de production en Asie jusqu’à la pandémie Covid.


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