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Journal Hebdomadaire CPME78 - du 11 au 17 Juin



1 - Le PIB pourrait progresser de 0,25 % au deuxième trimestre 2022


2 - 250 000 entreprises auraient été créées dans le secteur artisanal en 2021


3 - 52 % des ETI s’attendent à une hausse de leur activité cette année


4 - La moitié des entreprises ne saisiraient pas encore le sujet de la valorisation de leurs données


5 - Le premier vol d’Ariane 6 ne devrait pas avoir lieu avant 2023


6 - L’Australie va régler 555 M€ à Naval Group pour mettre fin au chantier des sous-marins



Économie & Statistiques


1 - Le PIB pourrait progresser de 0,25 % au deuxième trimestre 2022

Selon le point de conjoncture de juin de la Banque de France, cela serait notamment dû à l’augmentation de l’activité dans l’industrie (+1,7 % en mai). Les difficultés de recrutement persistent dans les différents secteurs d’activité avec 55 % des entreprises qui rencontrent des difficultés en mai, contre 52 % en avril. Le secteur le plus touché est celui du bâtiment (61 % des entreprises). Les difficultés d’approvisionnement sont toujours présentes, mais sont moins importantes dans l’industrie (61 % en mai vs 64 % en avril), quand elles se poursuivent dans le bâtiment (55 % en mai vs 54 % en avril). Le secteur de l’automobile est toujours le plus touché (87 % en mai vs 81 % en avril).

2 - 250 000 entreprises auraient été créées dans le secteur artisanal en 2021

Il s’agit d’un record depuis la création du baromètre de l’Institut supérieur des métiers-MAAF en 2016, cela représente une progression de 13 % par rapport à 2019 (215 940 entreprises créées). Les entreprises d’artisanat représentent plus du quart du total des entreprises créées en 2021 (995 900). Les créations ont été particulièrement dynamiques dans les communes rurales (+ 23 % de création d’entreprises sur un an). Cette hausse est notamment liée à l’évolution des modes de consommation des Français ces dernières années (circuits courts, manger local, consommation à emporter).


Entreprise


3 - 52 % des ETI s’attendent à une hausse de leur activité cette année

L’étude réalisée par Bpifrance indique que seules 9 % des ETI anticipent une baisse de leur activité. 29 % des ETI ayant contracté des PGE l’ont intégralement remboursé. 32 % des contractants ne l’ont quasiment pas utilisé (-12 points en un an). 54 % des entreprises estiment tout de même que l’impact de la guerre en Ukraine sera fort, avec 85 % des répondants qui devraient subir l’augmentation des prix de l’énergie. Dans un contexte où les entreprises se sont digitalisées avec le COVID, le premier risque serait la cybersécurité (84 %), devant les conflits géopolitiques (73 %). Enfin, 62 % des entreprises perçoivent la transition écologique comme une opportunité et 70 % envisagent d’accroître leurs investissements verts.

4 - La moitié des entreprises ne saisiraient pas encore le sujet de la valorisation de leurs données Le Medef indique également que 73 % des entreprises ont mis en place de nouveaux outils de communication et de travail collaboratif avec la pandémie Covid. 79 % ont pris des mesures pour renforcer leur cybersécurité. Cependant, seules 61 % des entreprises ont recruté un profil digital en 2021. De plus, les aides publiques mises en place sont très peu connues. 56 % des entreprises indiquent ne pas les connaître pour la transition numérique et seules 10 % d’entre elles ont bénéficié d'aides ou d'un accompagnement.

5 - Le premier vol d’Ariane 6 ne devrait pas avoir lieu avant 2023

Le lanceur européen devait initialement faire son premier tir fin 2020, mais cela avait été décalé du fait de la pandémie Covid et de l’impossibilité d’obtenir certaines pièces, entrainant des coûts supplémentaires estimés à 230 M€. Le vol inaugural devait alors avoir lieu en 2022 mais des retards dans les tests de mise à feu et les difficultés à mener des essais à Kourou reportent à nouveau le calendrier. Le risque pour Ariane 6 serait de perdre des clients, en premier lieu Amazon qui a signé en avril 2022 un contrat record de 18 lancements.


International


6 - L’Australie va régler 555 M€ à Naval Group pour mettre fin au chantier des sous-marins

Le nouveau Premier ministre travailliste australien Anthony Albanese souhaite mettre un terme à cette polémique initiée par son prédécesseur Scott Morrison fin 2021. Il avait mis fin au contrat d’achat de 12 sous-marins à l’entreprise française Naval Group. Cette somme représente des paiements de remboursement des coûts de démobilisation et de terminaison du contrat. 840 M€ avaient déjà été perçus par Naval Group depuis l’arrêt du projet. Depuis 2016, 2,2 Md€ avaient été engagés par le gouvernement australien sur ce projet. La filiale australienne de Naval Group, créée pour ce contrat, employait 350 personnes. Elle n’en compte dorénavant plus que 50 et à terme, la filiale, dédiée à la R&D, comptera 3 salariés.

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